Archives mensuelles : mars 2011

La nuit où j’ai déchiré mes collants

Oui, c’est exactement ça.
Le soir de pleine lune! Wow! Moi, ça j’ai vraiment aimé le contact de cette énorme, blanche et lumineuse lune cette nuit-là. En fait, je suis sortie un samedi avec des amiEs et je me suis vraiment éclaté!
À la sortie du Monsterball, on a déconné en déambulant dans le quartier des spectacles mais je préfère et de loin le Red Light! Anyway, on s’est enligné vers le Chinatown et après une bouffe mémorable, la rigolade s’est poursuivie.

L’envie de pipi aidant, j’ai entraîné ma copinE dans une ruelle et l’ai questionner sur la peur, la nuit, et les ruelles justement! Moi je lui ai dis que j’avais toujours adoré la nuit et surtout les ruelles mais que j’avais pas peur la nuit dehors. De toute façon, uriner sous le regard de ma copinE et de cette ronde lune fut très agréable et nous a entraîner dans une joie et des fous rire retentissant sur le béton de la ville.

L’envie d’en fumer un nous a mené sur un banc rue St-Urbain. C’est précisément sur ce banc, la jambe élevée avec un pied sur le dossier que j’ai déchiré mes collants en souriant. La lune s’est éclairée, ma copinE s’est bien marrée et moi je me suis même pas vu aller!!

Une chance que le lendemain rafraîchit la mémoire alourdie par ce double-vodka qui m’a pulvérisé dans une autre dimension l’autre nuit!


moi, la postporn et des sparklings all over!

Que de plaisir à tenter l’expérience postporn qui m’enthousiasmait depuis plusieurs temps déjà!
Inscrite à un atelier projo-discussion qui menait à la pratique, j’ai vécu des moments vraiment plaisants et rencontré des personnes ouvertes, pleines de vie et carrément bandantes!

L’endroit était magnifique, beaucoup de soleil et mezzanine! Parfait pour une après-midi d’exploration sexuelle entre adultes consentants. Je suis hyper heureuse d’être accompagnée de ma ballerine nationale (qui est en fait mon ami et complice de mes folies) qui m’a tout de suite affirmé qu’il ne serait pas venu sans moi! C’est mignon tout plein!!!

J’aimais bien l’idée d’emporter nos trucs genre dildos, strap-on, gants, draps…et sparklings!!!!
J’aimais aussi l’idée de partager le tout entre nous…

j’ai été active dans les performances et moins derrière la caméra.

J’ai trop hâte de recommencer et de continuer l’expérimentation.

Quoi de mieux que de prendre son pied et de stimuler les gens autour qui filment?


mon féminisme actuel

Je sors très motivée d’une rencontre-discussion sur l’actualisation de mon féminisme dans le cadre d’un cours universitaire.
Je pense que mon féminisme est vécu en lien avec la sexualité positive. Comme si c’était le centre, le noyau autour duquel s’entremêlent des idées, des concepts, des théories. Je pense ici à l’hétéronormativité qui est partout et qui me fait rager dans mes cours…Par exemple, des interventions venant de futurEs sexologues qui ne comprennent pas l’idée que l’hétérosexualité est placée en haut de la pyramide et que cette institution régit les autres sexualités en les infériorisant, les marginalisant. Plusieurs affirment que c’est normal de prendre l’hétérosexualité comme norme car c’est la majorité! Ah! putain! Mais le défi est là justement! Je me dis que c’est le temps d’intervenir et d’investir les champs d’études où les gens n’ont pas encore eu la possibilité de réfléchir aux rapports de force qui traversent les rapports sociaux de sexe.

Je pense aussi à la création de l’Alliance féministe solidaire pour les droits des travailleuses (rs) du sexe qui est un évènement majeur dans ma vie. Mettre côte à côte les mots féministe et tds, moi ça me branche! Je suis tellement écœurée d’entendre partout que les féministes sont contre la décriminalisation quand la réalité est tout autre. C’est certain que les féministes dites abolitionnistes sont très présentes mais il y a aussi les féministes solidaires à la cause des tds et c’est vraiment le temps de sortir du placard et de le faire savoir au monde, à la population!

Je crois bien que plusieurs livres m’attendent dans le détour et vais entamer ce travail de session qui est somme toute une réflexion personnelle qui me permet de prendre conscience de qui je suis, comment j’actualise mon féminisme et surtout, de le présenter sous forme de conférence.


Sexuelle!

J’ai récemment trouvé un article que j’avais écrit plus tôt dans ma vie. Comparativement à l’article d’aujourd’hui, le titre était « bisexuelle! » En voici un extrait:

« J’aime les hommes et aussi les femmes. Je crois être bisexuelle mais c’est plus compliqué selon moi. Ça vous tente d’en parler? Je veux dire, l’orientation sexuelle, c’est ben complexe pour moi. »

Je souris à la (re)lecture de ce texte. Premièrement, j’ai écrit ce texte en 2008 et j’avoue que j’étais encore perdue dans la connaissance de moi. En plus d’être un peu dans le floue dans ma vie, j’étais dans le floue pour l’identité sexuelle! Je me rappelle la première fois où je me suis questionnée par rapport à mon orientation. J’avais 11 ans et réalisais que j’aimais les filles. Mais j’avais des petits copains et de très jolis d’ailleurs!!! Mes expériences sexuelles ont été autant avec des filles qu’avec des gars. Plus tard, je suis devenue la « bi de service » pour un trip à trois. Ok. c’est vrai que je me suis amusée!!

« J’ai déjà eu un copain. Mais je fantasmais sur des beaux seins ronds quand il me pénétrait. »

Mon expérience à m’identifier comme bisexuelle n’a pas juste entraîner des trips à trois…En fait, j’ai toujours fantasmer sur les corps des femmes et même des fois plus que fantasmer. Alors mes compagnons avaient bien raison de douter de ma fidélité!! Par contre, quand j’ai eu une blonde, ça été la même crainte de se faire tromper car je fantasmais alors sur les corps des hommes. Avec du recul et une meilleure connaissance et appréciation de qui je suis, je peux me moquer de moi voulant à tout prix un pénis « naturel »!!!

« J’adore prendre un pénis dans ma bouche et me faire prendre à la doggystyle. Oui! Juste d’y penser et je réalise que j’ai envie de sexe avec un homme…Me sentir pleine, il n’y a rien comme un homme qui me pénètre.Rien sauf peut-être sentir la mouille couler d’une chatte sur ses doigts quand je fouille ma copine. Ok. Mon ex copine.
Parlons-en de cette copine. J’ai été quand même longtemps avec elle mais je n’étais pas fidèle. J’avais tellement envie d’un pénis chaud en moi. C’est bien les godes, vibrateurs et compagnie mais pour moi, ca ne suffit pas. Donc, je ne suis pas lesbienne. Mais putain que j’aime ça les femmes! Je suis une fille de joie. C’est bien pour moi. Je baise les hommes et je m’offre des femmes avec ma paie. Quoi de mieux pour une bi? »

Hahaha!!! juste pour dire à quel point les catégories peuvent être difficile à vivre et que le fait de m’avoir découverte comme une personne sexuelle m’a vraiment libérée de contrainte inutile! Voilà!

Je terminerais en lançant une invitation au cuir, latex, verre, peau, whatever! Vous êtes les bienvenuEs dans ma chatte en autant que t’es « capotéE »!!!


genderfuck ou le harnais sous la jupe

Je me suis procuré un strap-on en cuir rose. J’adore pas le rose mais finalement, sur moi, ca va! J’ai le goût de vous raconter mon histoire de fille bandée sous sa jupe dans le métro…

Je m’excite depuis longtemps à penser que je pourrais me promener en public avec un strap-on sous ma jupe. Appel mon ex pour savoir si elle veut me donner notre ancien jouet. Voilà, c’est ok. Elle me rend la chose et me souhaite bonne soirée en souriant car elle connaît mon trip!

Je suis donc chez moi avec un ami et on se prépare à aller se bouger le cul sur la piste de danse de la Sala Rossa. Je sors de la douche et je me sèche. J’ai de la misère à installer le tout alors je lui demande de l’aide. Ça l’excite et moi aussi. Il me suce et finalement, on se pousse chez des amiEs pour une bouffe et on cours (!) pour arriver à l’heure!!! On est TRÈS en retard mais bon.

Expérience très intéressante mais assez dérangeante…10 pouces bandés, c’est pas évident porter surtout sous une jupe en jeans! Alors je marche en me tripotant légèrement histoire de la replacer et je me sens puissante. C’est bizarre l’effet que ca me fait! Assise dans le métro, ma queue ne pouvait s’empêcher de lever et on était pris de fous rire sans arrêt! C’est certain que j’ai pas été capable de me retenir et je me suis frottée la bite tout le long du voyage! Je me suis bien marrée!

J’ai hâte de recommencer mais j’aimerais vraiment en avoir un de plus petite taille…


Striptease et Def Leppard

Je me sens nostalgique de l’époque où je me déshabillais sur « Poor some sugar on me ». C’était ma tune de prédilection pour avoir du plaisir en donnant l’occasion à mes amiEs de me regarder sous tous les angles. J’ai toujours aimé danser mais danser pour créer un ambiance de sensualité et d’érotisme, pour moi c’est le top! J’adore! Wow, ça fait longtemps que j’ai accroché mes talons hauts…

Quand le son de la musique m’envahit et que mon corps se met à bouger, ma tête s’embrouille et mes yeux cherchent le regard des autres. J’aime le contact visuel et le pouvoir qui vient avec.

Quand je me déshabille au rythme de la musique, je me sens belle et je sais que je le suis par les réactions que ma danse lascive provoque. J’aime sentir le désir qui envahit l’espace.

L’envie, la tentation, la provocation.

Je dois bien avoir une paire de bottes sexy dans le fond de mon placard!…


Mémoire d’une pute et de son strap-on

J’entre dans la chambre de motel avec ma copine et collègue de travail accompagnées d’un ami. Je me prend une bonne douche et je m’installe sur le lit. Je me regarde dans le miroir en haut du lit. Je fantasme. J’ai le goût de baiser. En fait, je veux baiser ma copine et je veux défoncer le cul de notre cher ami.

J’installe donc le strap-on de cuir noir et commence à frotter le bout du gode contre l’anus du mec. Putain! Il veut vraiment que je la lui mette dedans! Il me supplie de le baiser alors je le baise et j’aime ça. Je m’excite et quand j’ai fini ma job alors je tente de m’amuser avec l’autre mais elle est pas toute là…Trop de consommation, je suppose alors je me retourne sur le dos.

Je me regarde et me branle doucement tout en bougeant mon bassin. Mon clitoris est enflé et j’ai vraiment envie de venir moi aussi comme l’autre enculé. Alors je me traite de salope et je me branle comme je branlerais un homme. Je me mord les seins et je viens. Mes amis me regardent et me traitent de nymphomane et je ris.

Merde que j’aime mon travail!